La leptospirose est une maladie infectieuse grave qui touche particulièrement les chiens qui vivent à l’extérieur. Ces animaux l’attrapent directement en étant en contact avec des rongeurs, ou indirectement en se baignant ou en buvant l’eau contaminée par les urines et excréments d’animaux porteurs de leptospires. L’infection se manifeste par de la fièvre, des troubles digestifs et un abattement brutal.
La transmission de la leptospirose
La leptospirose est due à des bactéries : les leptospires. Ces leptospires peuvent survivre plusieurs semaines, voire plusieurs mois dans des environnements favorables : eau stagnante, température supérieure à 25°C, zones ombragées. De la même manière, ces bactéries peuvent subsister dans les reins de toutes sortes d’animaux, dont les rongeurs, les chiens, les chevaux, les porcins. L’urine de ces animaux va contaminer les étangs, mares, champs boueux, flaques des chemins, eaux de surface des lacs et rivières… En buvant ou en se baignant dans ces eaux contaminées, un chien est à son tour infecté. Quel que soit son âge, le chien peut attraper la maladie. En fonction des régions, la plupart des cas sont diagnostiqués durant l’automne.
Les symptômes de la leptospirose
L’incubation de la leptospirose dure généralement 4 à 12 jours. Les formes varient d’un chien à un autre. Néanmoins, les premiers symptômes sont l’abattement, la baisse d’appétit, la fièvre, un écoulement oculaire et/ou nasal, des douleurs articulaires et/ou musculaires, ou une gastro-entérite hémorragique. Il arrive que les chiens meurent dans les formes suraiguës de l’infection. Dans 80 à 90 % des cas, les chiens peuvent souffrir d’une insuffisance rénale. Ce qui provoque une déshydratation, des vomissements, des ulcères de la langue ou encore de la néphrite. Dans les cas moins graves, les chiens urinent beaucoup puisqu’ils boivent beaucoup. Si une insuffisance rénale aiguë survient, les chiens peuvent souffrir d’anurie. Dans 20 % des cas, le foie est détruit ou la bile s’écoule anormalement, entraînant ainsi une jaunisse au niveau des muqueuses et de la peau. Une pneumonie ou une inflammation de l’intérieur de l’œil peut aussi survenir. Certains cas sont cependant asymptomatiques.
Le traitement de la leptospirose
Dès que les premiers signes de la leptospirose apparaissent, pensez à consulter un spécialiste de la santé des animaux. Si vous recherchez un vétérinaire à Saint-Léonard (Montréal), faites confiance à la Clinique Vétérinaire Lacordaire. Un soin complet incluant un diagnostic, des analyses en laboratoire, un traitement y sont proposés. Avant de pouvoir traiter la maladie le vétérinaire procède au diagnostic de la maladie. Cela comprend le recueil des renseignements et l’observation des signes cliniques. Pour la confirmation de la suspicion, il réalise un test sérologique (pour mettre en évidence les anti-corps) ou alors un test PCR (pour lettre en évidence l’ADN du leptospire). Selon les circonstances, les 2 techniques peuvent être combinées.
Dans la forme la plus courante de la leptospirose, le traitement consiste à débarrasser les bactéries avec des antibiotiques, et à détruise celles qui se réfugient dans le tissu rénal. Pour les cas plus sévères, notamment lorsque les reins sont atteints, une hospitalisation est nécessaire. Le chien est placé sous perfusion. S’il souffre d’anurie, il subira éventuellement une dialyse pour que le rein puisse guérir. Selon une étude, le chien a 50 % de chance de guérir de la leptospirose.
La prévention de la leptospirose
Il est possible de prévenir l’infection aux leptospires avec un vaccin. Cette immunisation est incluse dans le programme de vaccination du chien. Lors de la primovaccination (à partir de l’âge de 3 mois), deux injections sont réalisées à un mois d’intervalle, suivies d’un rappel annuel. Il faut cependant savoir que l’efficacité du vaccin a des limites. De ce fait, pour les chiens vivant dans des environnements propices à la maladie (chiens militaires, chiens des marais…), il est recommandé d’effectuer 3 injections lors de la primovaccination. Cela permet de réduire le risque d’infection, ou à défaut de contracter les formes les plus graves.
Dans la mesure où les humains peuvent être infectés par la leptospirose, les propriétaires et le personnel soignant doivent prendre des précaution si un chien est suspecté de développer la maladie. Cela implique le port des gants quand il faut manipuler l’animal, le lavage des mains, la désinfection du couchage de l’animal avec de l’eau de javel, mais aussi de l’endroit où il a uriné.