Certains pays, comme la Grande-Bretagne, interdisent désormais la vente des chiens dans les animaleries. En France, en revanche, aucune loi n’interdit encore la vente de ces animaux de compagnie, ce qui alarme nombre de citoyens et d’internautes. Ils s’inquiètent particulièrement de l’avenir des chiens invendus en animalerie. Mais que deviennent réellement ces derniers s’ils ne trouvent aucun maître ?
L’euthanasie
Seul le dirigeant de l’animalerie décide du destin des chiens invendus. Il peut les brader ou les donner à des voisins ou encore à des associations. Malheureusement, plusieurs gérants décident d’euthanasier certains de leurs animaux. Ce sort tombe généralement sur les chiens qui viennent de filières illégales. Notons que les animaleries de renom ne proposent aucun animal provenant d’un tel trafic. Elles vendent uniquement des animaux ayant passé un contrôle sanitaire. Bien que plusieurs vidéos sur internet montrent la fin horrible de certaines bêtes, leur provenance n’est pas établie, ni les pays dans lequel ces vidéos ont été filmées. En outre, l’euthanasie des chiens non vendus par les animaleries françaises n’a pas encore été prouvée jusqu’alors.
L’éleveur reprend l’animal
Pour éviter que les chiens vieillissent dans l’animalerie, certaines animaleries décident de les renvoyer à leur éleveur. Elles collaborent avec ces derniers afin d’échanger les chiens contre des animaux plus jeunes. Les chiots sont effectivement plus achetés en France que les chiens seniors. Ils sont non seulement plus faciles à dresser, mais ayant aussi une plus longue espérance de vie, leur propriétaire peut espérer profiter de leur compagnie pendant de plus longues années.
Si l’éleveur décide de reprendre l’animal, il sera obligé de l’entretenir (alimentation équilibrée, bain, soins médicaux,…). Néanmoins, il peut le remettre en vente ou en faire un don. Ce dernier recours est actuellement très prisé. L’éleveur doit cependant suivre certaines réglementations avant d’offrir ses chiens. Ces animaux devront par exemple être âgés d’au moins 8 semaines et être identifiés par un vétérinaire. Cette identification permettra de les inscrire au fichier national d’Identification des carnivores domestiques (Icad) et de les retrouver rapidement en cas d’égarement ou de vol.
Vendus à prix cassé
Le prix d’un chien mis en vente dans une animalerie doit être rentable pour le dirigeant. De plus, le chien doit être vendu dans des délais préétablis. Une véritable course contre la montre ! Si les chiens ne trouvent aucun maître avant la date butoir, le dirigeant se retrouvera dans l’obligation d’adopter les mesures citées plus haut. Pour éviter d’en arriver à ce stade, certaines animaleries optent pour une vente à prix cassé, une solution permettant à la fois d’épargner les pauvres bêtes et de récupérer les bénéfices. La vente à prix cassé laisse une chance aux chiens de connaître des jours meilleurs. Au lieu de se retrouver dans des associations, ils pourraient atterrir chez un particulier où ils seront logés, nourris, soignés et bien chouchoutés !
La vente à prix cassé permettra par ailleurs de laisser plus de place à ceux qui doivent rester et venir. Ceux-ci auront ainsi davantage d’espace pour s’épanouir en attendant leur tour. Le manque d’espace et de place reste LE problème des animaleries actuelles. Leurs volières et cages ne peuvent accueillir qu’un nombre limité d’animaux sans compter que l’animalerie doit bien prendre soin des animaux qu’elle héberge ainsi que de leur lieu de vie pour pouvoir améliorer leur vente.
Les animaleries de renom font en sorte de proposer les meilleures solutions pour leurs animaux non vendus. Si vous souhaitez en adopter, n’hésitez pas à vous rendre auprès de ces animaleries où vous trouverez non seulement le meilleur ami de l’homme mais aussi de précieux conseils pour bien vous occuper d’un chien âgé ou d’un chiot.
