La conjonctivite chez le chat

Du fait de leur positionnement et de leur anatomie, les yeux des chats s’exposent facilement aux différentes agressions extérieures. Les yeux des chats brachycéphales, tels que la race Persan, Birman ou Himalayen, sont davantage fragiles puisqu’ils sont très globuleux. Lorsque les yeux d’un chat deviennent rouge, c’est le signe que l’animal est atteint d’une conjonctivite. Il convient alors de consulter un vétérinaire.

Qu’est-ce que la conjonctivite ?

La conjonctivite est une inflammation de la conjonctive, la muqueuse qui recouvre la face interne des paupières. Les symptômes de la conjonctivite chez le chat sont nombreux et variés. Les premiers signes de l’inflammation des tissus sont les yeux gonflés et rougi. Le plus souvent, l’inflammation s’accompagne d’écoulements oculaires généralement sous forme de larmes abondantes à l’aspect opaque, voire jaune à vert. Le chat peut aussi ressentir une gêne oculaire, ce qui le fait loucher, plisser ou cligner des yeux de manière répétée. Selon le cas, un ou deux yeux peuvent être affectés.

Si vous remarquez que votre chat se frotte tout le temps les yeux ou qu’il est les maintient en position semi-fermée, il est possible qu’il soit atteint de la conjonctivite. Pour lever le doute, emmenez votre chat chez un vétérinaire à Saint-Léonard. La Clinique Vétérinaire Lacordaire, en particulier, est le meilleur endroit pour soigner votre animal de compagnie. Une équipe dédiée et passionnée vous propose des soins complets et personnalisés.

Les causes de la conjonctivite

On distingue plusieurs causes possibles de la conjonctivite chez le chat. Ce trouble oculaire peut se produire lorsqu’un corps étranger entre dans l’œil (poussière, gravie, débris végétaux…). Cela entraîne alors une inflammation des structures de l’œil. Le tissu conjonctif commence à rougir, puis à gonfler. Les frottements répétitifs occasionnés par le corps étranger peuvent écorcher la cornée. Les conséquences peuvent être graves.

La conjonctivite peut aussi résulter de certains virus ou bactéries. Cela est le cas du syndrome de l’herpès virus. Également appelée coryza, la maladie touche l’ensemble de la sphère oculaire et ORL. Cela se présente sous la forme d’un rhume, accompagné d’éternuements, d’écoulements oculaire et nasal. Plusieurs germes peuvent être à l’origine de ce syndrome : calicivirus, bactéries bordetella, pasteurella et chlamydophila. Cette maladie est très contagieuse.

Des allergènes peuvent également provoquer la conjonctivite : fumées, pollens, vaccins… Le lymphome, qui est un cancer, est aussi une cause potentielle.

Le traitement de la conjonctivite

Pour traiter la conjonctivite chez le chat, le vétérinaire prescrira des médicaments. Si la maladie est infectieuse ou allergique, l’application d’un collyre ou d’une pommade antibiotique et anti-inflammatoire est requise pendant quelques jours. Il va sans dire qu’une visite chez le vétérinaire est obligatoire pour constater de l’état des yeux du chat. Durant la consultation, le spécialiste va vérifier l’intégrité de la cornée pour voir s’il y a des lésions. Si tel est le cas, la présence d’un anti-inflammatoire dans la pommade oculaire ou le collyre peut aggraver les lésions existantes. Cette évaluation va permettre au vétérinaire d’exploiter une autre piste pour traiter l’inflammation. Si l’infection est due à la présence d’un corps étranger dans l’œil, le vétérinaire va extraire ce corps sous anesthésie locale ou générale. Un examen complémentaire, comme l’échographie oculaire ou la cytologie conjonctivale, est aussi nécessaire pour affiner le diagnostic.

En attendant la visite chez le vétérinaire, vous pouvez toujours nettoyer les yeux de votre chat avec du sérum physiologique stérile.

La prévention de la conjonctivite

Un vaccin contre le syndrome du coryza permet de prévenir la conjonctivite chez le chat. Dès ses 2 mois, le chaton doit recevoir 3 injections à un mois d’intervalle, suivi d’un rappel annuel. Il est conseillé de faire vacciner les chats d’intérieur et d’extérieur. Ce vaccin s’avère très efficace, et toléré par l’organisme des chats.